Le commencement

Il était une fois, un roi qui décida de manière brutale, de priver son peuple de liberté.
Pour cela, il lui a suffi de faire une annonce publique le 12 Juillet 2021, annonçant que la plupart des personnes du service de santé seraient dans l’obligation de se faire injecter un produit expérimental, appelé « vaccin ».

Au commencement de notre collectif, une situation critique, des rencontres :

« Je suis ergothérapeute depuis huit ans au CHU de Montpellier, j’adore mon métier, mon activité au sein de l’hôpital de jour et j’adore également l’équipe avec laquelle je prends en soin mes patients. A la suite de cette allocution, c’est comme si tout s’effondre et dès le lendemain en retournant dans mon service, la panique et l’angoisse m’ont envahie. Je me suis dit immédiatement qu’il fallait réunir
autour de moi, sur mon lieu de travail, toutes les personnes qui ne souhaitaient pas subir cette injection, sous peine d’être suspendues, sans rémunération deux mois plus tard, le 15 septembre 2021.

Alors, avec deux de mes collègues dans le même état d’inquiétude, nous décidons, entre le 12 et le 20 juillet de créer un groupe de discussion nommé CHU LIBRE. Le but étant de rechercher et de rencontrer dans les différents services, discrètement, toutes les personnes qui seraient atteintes de la même maladie que nous, la soif de liberté… En un mois, le groupe de discussion atteint soixante-dix personnes, à notre grand étonnement !
Puis nous entendons parler de bouche à oreille d’une hôtesse d’accueil du CHU, que nous rencontrons ensuite en manifestation. Elle-même a également créé un groupe de discussion nommé NOLI ME TANGERE (Ne me touche pas) avec un de ses amis coursier à l’hôpital, une amie aide-soignante et d’autres amis à elle. Nous décidons alors de fusionner ces deux groupes et de n’en faire qu’un. Nous sommes fin Août et plus d’une centaine de personnes du service public sont alors réunies sur cette messagerie instantanée. Simultanément nous rencontrons également l’équipe de la Clinique du Millénaire, qui elle aussi avait créé un groupe de discussion nommé MAYDAY. Ils étaient déjà beaucoup plus nombreux, accueillant des personnes du Privé, des libéraux, des salariés des EHPAD, tous types de professions de soin confondues. C’est à l’initiative d’un brancardier/ASH en poste à la clinique à ce moment-là, qu’a émergé ce rassemblement tel qu’il le décrit ci- après. »


« A la clinique, à la suite de cette annonce, des maux de ventre et angoisses se font ressentir à tel point que je me demande encore si je ne me suis pas fait un début d’ulcère lors de ces premières semaines. J’ai commencé à parler de cette obligation vaccinale avec certains, dans la discrétion car le sujet était et est, encore aujourd’hui ultra tabou. Je me suis vite rendu compte que je n’étais pas seul à penser et à être contre cette décision des plus houleuses. Certains d’entre nous étions perdus, désemparés ou encore stressés par cette décision : Qu’allons- nous faire le 15 Septembre ? Sommes-nous seuls ? Une aide-soignante m’a invité dans un groupe sur un réseau social afin de nous permettre d’échanger avec d’autres soignants de différentes villes de France. Et là, m’est venue l’idée de créer un groupe privé, mais cette fois-ci, notre groupe perso pour notre clinique. Pour que nous puissions s’identifier, s’entraider, se soutenir moralement, s’organiser pour des grèves et des
manifestations, partager nos informations et surtout pour que le groupe s’agrandisse et que l’on se sente moins seul. J’ai donc, durant deux mois, sans répit, essayé au mieux d’être le noyau de regroupement pour toutes ces personnes et de « recruter » si je puis dire, un maximum de soignants. Tout cela, dans la plus grande des discrétions pour respecter notre anonymat personnel et professionnel. Je tiens à préciser, encore, que je n’étais en revanche ni le porte- parole, ni le représentant de qui ou quoi que ce soit. J’étais juste une personne qui tenait à son travail, à ses collègues et surtout à nos libertés, une personne qui avait des projets d’évolution de carrière dans le paramédical. Par la suite, j’ai fait des recherches afin de regrouper et relier établissements de santé ou soignants libéraux qui seraient comme nous. D’abord sur les réseaux sociaux, j’y ai trouvé une ASH qui cherchait, désespérément, elle aussi, du personnel soignant dans la même situation. Elle m’a ajouté dans leur conversation, ainsi débutait la deuxième étape, la création de MAYDAY (Mayday est à l’origine une expression utilisée pour signaler qu’un bateau ou un avion est en détresse.) d’où cette appellation. Nos rencontres se sont étendues sur les manifestations. Les groupes Mayday, Noli Me Tangere et CHU Libre se sont réunis durant plusieurs samedis sur la place de la comédie et ailleurs pour plusieurs réunions. Les personnes que nous sommes pour la plupart, sommes très loin d’être égoïstes, inconscientes ou irresponsables. Bien au contraire, nous sommes généreux, plein d’amour, de bienveillance, d’attention, et ultra respectueuses à bien des égards. Tout s’est réalisé de fil en aiguille pour permettre de ne plus se sentir seuls, de se solidariser et de trouver d’autres solutions pour après… Voilà comment tout a commencé ! J’espère que la roue tournera tôt ou tard en notre faveur… »